Chaque jeudi, retrouvez la chronique culturelle dans laquelle Anthony partage avec vous ses découvertes et ses coups de cœur (films, séries, musiques, lectures...).
The Crown
(disponible sur Netflix)
La série relate l’histoire de la reine
Elisabeth II, au fil des décennies, et ce depuis son plus jeune âge. Son accès
au trône, son couronnement, son règne, mais aussi sa famille, ses passions, sa
vie de femme. Sont également retracés les conflits politiques, sociaux,
économiques, traversés par le Royaume-Uni, voire le monde, avec les
personnalités de l’époque (Churchill, Jackie et JF Kennedy, Thatcher, Lady
Diana...). Ce sont ainsi des pans de l’histoire dont on découvre les coulisses,
et l’évolution des mœurs que l’on suit à travers les années. Ce qui rend la
série passionnante.
Je n’avais
pas de profond intérêt (pour ne pas dire pas du tout) pour Elisabeth II, et la
famille royale, parce que je ne m’y étais jamais intéressé, mais découvrir
ainsi tout le fonctionnement du palais, ses malversations et ses secrets, est un
réel plaisir. Si les actrices et acteurs changent entre les saisons, pour
suivre le fil des âges des personnages interprétés, ce n’est pas vraiment
déstabilisant tant le casting est incroyable. Les décors sont somptueux, la
photo magnifique, et la réalisation majestueuse. Netflix a annoncé que les
saisons 5 et 6 arriveraient prochainement.
QALF (Damso)
Damso, perfectionniste, a pris le temps de sortir son
projet, teasé de longue date. Le besoin d’être dans une bonne énergie,
« dans un bon mood ». Après quelques collaborations (Nekfeu, Dadju,
Kalash...). Après avoir écrit et composé pour d’autres (notamment Donne-moi
ton cœur, de Louane). Après avoir créé une fondation humanitaire (Vie
Sur Nous) pour lutter contre l’exploitation minière (les minerais de sang)
dans son pays natal, la République Démocratique du Congo. Après avoir créé son
propre label de musique (The Vie). Le rappeur Belge a fait un retour
remarqué avec son tant attendu album QALF
(Qui Aime Like Follow). Conçu avec l’envie de faire quelque chose qui lui
ressemble, et parle de lui, en espérant parler au public par la même occasion,
ce projet jouit d’une parfaite cohérence, et d’une harmonie certaine (là où
d’autres ne visent qu’à réaliser une succession de singles).
Sa position dans le Rap Game (MVTR), sa vision de la
posture (ou l’imposture) de ceux qui se revendiquent Thug Life (Life Life),
sa paternité et ce que ça a changé (Deux toiles de mer), l’amour (Sentimental),
le pouvoir de l’argent (Juste pour l’argent)... nombreux sont les thèmes
abordés par Damso, sur des productions toutes plus léchées les unes que les
autres. Il s’autorise tout de même un morceau plus street (BXL Zoo) avec
son compatriote Hamza, un titre afro (Fais ça bien) avec le Congolais
Fally Ipupa, et une jolie mise en lumière (Coeur en miettes) de
l’émergente et talentueuse Lous And The Yakusa. Retour incontestablement
réussi.
Surcouf (Arnaud Delalande, Erick Surcouf et Guy
Michel– éditions Glénat)
Fin du XVIIIe
siècle. La Révolution est en marche. Mais l’Angleterre est maîtresse des mers.
Le roi de France a recours à des armateurs privés qui offrent à des aventuriers
la possibilité de s’enrichir sur le dos de l’ennemi. Ainsi est créée la course
en mer. Un acte officiel, la « lettre de marque », en fixe le cadre légal. Les
corsaires ne sont pas des pirates : ils ne peuvent attaquer que des bateaux en
guerre avec leur pays, ou transportant des marchandises ennemies. Or, tandis
que la guerre navale se déchaîne, un jeune homme s’apprête à quitter
Saint-Malo. Il deviendra un héros de légende… La terreur des océans et de
l’Angleterre… Un symbole de courage, d’audace et d’aventure, dont le nom claque
comme une voile au vent… Surcouf ! Le Tigre des Mers ! Le futur « roi des
corsaires » ! Et voici qu’un mystérieux journaliste du Times, alors naissant,
se lance sur ses traces…
Amoureux de
Saint-Malo, je m’intéresse à son histoire, ses légendes. L’univers des
corsaires, qui y est rattaché, est particulièrement passionnant. Et le nom de Surcouf
est indissociable de la ville dont il devint l’un des plus riches et puissants
armateurs, et un prospère propriétaire. C’est pourquoi je me suis lancé dans la
lecture de cette BD, aux dessins très esthétiques, aux couleurs qui nous
plongent parfaitement dans l’époque, et au récit intelligemment fait par le
biais d’un autre personnage. L’évasion est totale, on remonte le temps et
navigue en pleine mer. Trois tomes ont déjà été publiés. Le quatrième et
dernier tome doit sortir cette année.
LE
CONSEIL BONUS : Le QG sur la chaîne Youtube de Jimmy
Labeeu : https://www.youtube.com/watch?v=m3Zf0quobMg&list=PLXL6rKxsZjLK9LIBJov6RffkSlM5yV8d2
A
propos d'Anthony Bussonnais : Anthony a grandi et vit toujours dans le Saumurois. Depuis tout petit, il
cultive une relation privilégiée avec l'écriture. En 2015, alors que depuis
quelques temps déjà trotte dans sa tête l'idée, il entame l'écriture de son
premier roman, Un
mal pour un mal. En Septembre 2017, il publie un recueil de ses textes,
jusque-là inexploités, intitulé Un peu de moi. Entre
humeurs, pensées et réflexions, il traite de thèmes divers. Le 6 Octobre 2018, Anthony
publie son second roman, Chasse 160618 un nouveau thriller au suspense
haletant. Septembre 2019, Chasse 160618 remporte le prix Les talents de demain,
décerné par Kobo by Fnac en partenariat avec les éditions Préludes et Babelio.
Son livre est alors réédité (Préludes Noir) sous le titre Un samedi soir
entre amis.
(1/) Les chroniques précédentes :
- 05/11/2020
- 12/11/2020
- 19/11/2020
- 26/11/2020
- 03/12/2020
- 10/12/2020
- 17/12/2020
- 23/12/2020
- 07/01/2021
Article du 14 janvier 2021 I Catégorie : Culture