Le mardi 1er décembre, les pouvoirs publics et EDF organisaient un exercice de sûreté nucléaire à la Centrale Nucléaire de Production d’Électricité (CNPE) d’Avoine.
Cet exercice avait pour objectif de tester les dispositifs
d’alerte et de gestion de crise qui seraient déployés par les pouvoirs publics
et EDF afin d’assurer la protection de la population dans l’hypothèse d’un
accident nucléaire. Cet exercice a toutefois fait l’objet d’adaptations pour
tenir compte des contraintes liées à la situation sanitaire. Les dispositifs
d’alerte et d’évacuation des habitants des communes concernées par le plan particulier d’intervention
(PPI) n’ont pas été testés, pour ne pas que le quotidien de ces populations ne soit
affecté par la tenue de cet exercice.
Un test grandeur
nature
La centrale de Chinon a simulé, à partir d’un scénario
fictif non connu des participants, un accident technique qui nécessite la mise
en œuvre des dispositions prévues par son Plan d’Urgence Interne (PUI). « L’exercice a permis de tester la chaîne de décisions des pouvoirs
publics dans le cadre d’un déclenchement fictif par la préfète d’Indre-et-Loire
du Plan Particulier d’Intervention (PPI). L’exercice mobilise les personnels
d’astreinte de la centrale nucléaire de Chinon, les appuis techniques d’EDF au
niveau national et les circuits d’expertise, de contrôle et de décision des
pouvoirs publics. Différents services opérationnels de l’État et de ses
partenaires (Préfecture d’Indre-et-Loire, Gendarmerie Nationale, MARN, SDIS,
ADRASEC, DDPP, ARS, Procureur de la République, mairies), ainsi que des
autorités indépendantes compétentes (IRSN, ASN) ont aussi été mobilisées »
a indiqué EDF.
Article du 02 décembre 2020 I Catégorie : Vie de la cité