Après la mise en place de Pépinière d’Entreprises à Distré et la construction d’ateliers relais à Chacé sous l’ancienne mandature, la politique volontariste d’accroissement de l’offre immobilière sur le territoire pour permettre le développement économique tant endogène qu’exogène, a été reprise voire accentuée par les successeurs. Fin octobre dernier, ce sont 3 nouveaux ateliers relais qui ont été inaugurés et début 2011, une usine relais et 3 autres ateliers verront le jour sur la zone de La Ronde.
Les élus de l'Agglo et le nouveau sous-prefet de Saumur, Abdel Kader Guerza (à gauche) accueillis par Stéphane Flao (à droite) dans les nouveaux locaux de l'entreprise Tamara Electronique
En Saumurois, le développement économique d’un territoire passe par l’aménagement de zones d’activités proposant une offre immobilière adaptée à la demande. Pour accueillir de nouvelles entreprises ou accompagner celles déjà implantées dans leur développement, depuis son origine, l’Agglo de Saumur a décidé de mener une politique volontariste en matière d’immobilier d’entreprises. Elle souhaite proposer une offre répondant aux besoins des entreprises, particulièrement lorsque l’offre privée n’existe pas. "Notre politique, c’est d’avoir toujours des locaux disponibles, en particulier pour désenclaver notre pépinière d’entreprises," déclarait Michel Apchin, Président de Saumur Agglo, à l’occasion de l’inauguration des nouveaux ateliers relais de Distré, fin octobre. "C'est une priorité. Nous allouons tous les ans un budget spécifique d’1,2 millions d’euros à cet effet, la moitié pour la construction d’ateliers relais, l’autre pour des usines relais."
2 entreprises dans les 3 nouveaux ateliers du Champ Blanchard
Ainsi après la construction d’une usine relais et d’ateliers relais sur la zone de Chacé, c’est sur celle de Distré que l’Agglo vient d’ouvrir 3 nouveaux ateliers, deux de 200 m2 et un de 300 m2. Un chantier qui a nécessité un budget de 580 000 euros dont la participation du Conseil Général de Maine-et-Loire de 56 000 euros. Deux entreprises, préalablement implantées au sein de la pépinière d’entreprises voisines, ont pris possession de chacun des deux ateliers de 200 m2. Il s’agit des entreprises Tamara Electronic et Généric. Créée en 2005 par Stéphane Flao, Tamara Electronique apporte des solutions complètes, de la conception électronique et électrique à la réalisations de produits finis ou de sous-ensembles. L’entreprise assure le câblage, l’intégration, le contrôle et l’installation. "Si on n'avait pas eu tout d’abord la pépinière puis ensuite cet atelier relais, cela aurait été beaucoup plus difficile pour nous de nous implanter et rester en Saumurois", constatait Stéphane Flao. L’entreprise, dont le chiffre d’affaires est en constante progression, emploie 5 personnes et compte bien se développer.
Généric, quant à elle créée en 2006 par messieurs Bourasseau et Baranger, a elle aussi émigrée de la pépinière. Cette entreprise intervient dans le domaine de l’impression numérique, en courts, moyens et gros tirages. Elle n’emploie à l’heure actuelle que ces deux co-gérants, mais compte se développer en même temps qu’une diversification vers les autres métiers de la communication.
Indécision sur le 3ème atelier
Le dernier atelier relais, d’une surface supérieure de 300 m2, est à ce jour disponible. "De fait, l’entreprise 3G, encore dans la pépinière, qui devait en prendre possession, estime que la surface devrait s’avérer rapidement trop exigue au regard du développement de son activité", a expliqué Paul Loupias, vice-Président de l’Agglo en charge du développement économique. "Elle s'orienterait plutôt vers une implantation dans les 1000 m2 de la future usine relais de la Ronde, qui verra le jour dès le milieu de l’année 2011. Nous sommes toujours dans l’attente de la réponse de 3G, qui tarde quelque peu à venir. Nous allons dorénavant être un petit peu plus directifs : on ne va pas garder de côté un atelier et une usine pour quelqu’un d’indécis."
En tout état de cause, si l’Agglo éprouvait quelques difficultés à louer ce dernier atelier, Michel Apchin, quand à lui détient la solution : "On pourrait le transformer en squash !", a-t-il ironisé en guise de conclusion...
Article du 06 novembre 2010 I Catégorie : Vie de la cité