Angers. L214 veut mettre fin à la pêche avec une action « aussi longue que l’agonie des poissons »
À l’occasion de la Journée mondiale pour la fin de la pêche qui
aura lieu ce samedi 30 mars 2019, les bénévoles de L214 vont réaliser une
action de 4 heures à Angers pour « faire connaître l'urgence et l'importance de laisser les poissons dans l'eau et hors de nos assiettes », explique l'association. Pourquoi 4 heures ? « Cette durée représente le temps d'asphyxie de nombreux poissons tués pour notre alimentation », poursuit-elle.
Avec 4 heures d'action pour la fin de la pêche, l'association L214 souhaite révéler aux Angevins « l'agonie des poissons »
L214 (éthique et animaux) est l'une des associations françaises les plus engagées dans la défense de la cause végane et des droits des animaux. Depuis ses débuts en 2008, elle a rendu publiques « plus de 50 enquêtes révélant les conditions d'élevage, de transport et d'abattage des animaux », explique-t-elle.
Après le « défilé macabre », les poissons
Ce samedi 30 mars 2019, dans le cadre de la Journée mondiale pour la fin de la pêche, elle sera à Angers et donne rendez-vous aux habitants pour 4 heures d'action, de 14h à 18h, au départ de la rue Lenepveu. Pour Halloween, le mercredi soir 31 octobre dernier, l'association s'était déjà fait remarquer dans les rues d'Angers lors d'un « défilé macabre », qui mettait en scène un cortège d'animaux sortis des abattoirs (relire notre article). Cette fois-ci, ce sont donc les poissons qui seront au cœur de la mobilisation des bénévoles de L214.
« Le pire a lieu en mer », selon l'association
L'association explique la démarche de samedi : « Pendant 4 heures, et pour la première fois dans une quarantaine de
villes, un happening solennel dénoncera le traitement réservé à près de 1 000 milliards de poissons chaque année à travers le monde.
Deux panoramas composés de panneaux permettront aux bénévoles de L214
de rendre compte de la violence que subissent ces êtres sensibles sur
les bateaux de pêche. Un discours rapportera l’horreur qu’ils vivent
chaque jour, loin des yeux des consommateurs ». Pour Brigitte Gothière, cofondatrice de L214, « le sort des animaux
terrestres est souvent évoqué, mais celui des animaux marins trop
souvent oublié. Pourtant, le pire a lieu en mer. Nous irons au-devant
des passants pour dénoncer la mort brutale infligée aux victimes de nos
habitudes de consommation. Il est grand temps de se tourner vers une
alimentation végétale et de refuser ainsi d'arracher violemment de l'eau
des milliards de poissons sensibles, intelligents et qui tiennent à
leur vie ».
Article du 26 mars 2019 I Catégorie : Vie de la cité
Commentaire de christophe f
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