Ce vendredi 19 novembre, trois individus étaient jugés par le tribunal de Saumur dans le cadre d'un trafic de stupéfiants.
Le mercredi 6 octobre dernier, les gendarmes de la compagnie
de Saumur, épaulés par ceux d'Angers et Cholet, soit une cinquantaine de
militaires, démantelaient un important trafic de stupéfiants, impliquant 8
personnes placées en garde à vue. Vendredi 8 octobre, 3 d'entre eux, dont une
femme de 57 ans domiciliée à Brossay et deux autres membres de sa famille
comparaissaient devant le tribunal correctionnel de Saumur. Toutefois l'affaire
n'avait pas été jugée pour permettre au tribunal et aux avocats de prendre
connaissance du dossier puisque seulement deux jours s'étaient écoulés entre
l'arrestation et le procès (relire notre article).
Le tribunal avait indiqué vouloir "renvoyer l'affaire afin de prendre
connaissance du dossier" qu'il n'avait qu'"à peine eu le temps
de parcourir". "On ne peut juger décemment dans de telles
conditions", soulignent les magistrats. Ils avaient été placés en
détention provisoire pour éviter toute concertation et renouvellement des
faits. Ils étaient donc de nouveau entendus ce vendredi 19 novembre devant les
magistrats saumurois.
Un trafic d'ampleur
de drogues dures
L'un de prévenus, le fils de la cinquantenaire, est déjà
en détention à Nantes pour une autre affaire et le troisième est le neveu. Ils
sont tous deux âgé de 23 ans. Chez elle, les enquêteurs ont fait une saisie
importante : 939 gr. d'héroïne, 63 gr. de cocaïne et 63 gr de cannabis et du
matériel lié au trafic. Cette dernière et son fils avaient déjà été condamnés en
2018 pour des faits similaires. L'enquête a révélé qu'ils étaient au cœur d'un
trafic de stupéfiants (cocaïne, héroïne et cannabis) dans le secteur du
Vaudelnay, Montreuil-Bellay, Thouars et au sein de la maison d'arrêt de Nantes.
Plusieurs personnes auraient facilité et aidé à fournir de la drogue au fils
détenu à Nantes pour sa propre consommation mais aussi pour la revendre.
Finalement la femme a été condamnée à une peine de 3 ans d'emprisonnement, le fils à 18 mois et le neveu à 24 mois dont 8 mois avec sursis probatoire d'une durée de deux ans et obligation de se soigner et de travailler.
Il serait temps que l'on comprenne qu'une justice trop rapide c'est pas mieux qu'une justice trop lente. On dirait que cela a été compris par la magistrature à Saumur. Il me semblait qu'au Ministère de la justice on avait compris le contraire. Monde paradoxal ...
Comment peut-on être condamné à "travailler,"?
à moins de rétablir les travaux forcés !!!!!qui avaient du bon malgré tout!! vous avez dit droit de l'homme!!!non! le droit des crapules!!!
Ne dites pas n'importe quoi s'il vous plaît, surtout de telles âneries !