Le Pôle Mutualisé de Formation a ouvert ses portes et accueilli les premiers étudiants en septembre 2021. Quelques semaines plus tard et après avoir essuyé quelques critiques, les élus et la direction du Pôle dressent un premier bilan.
Voilà quelques semaines maintenant que les étudiants saumurois
ont fait leur rentrée au Pôle Mutualisé de Formation dans le quartier de la Croix-Verte
à Saumur. Depuis la rentrée de septembre, 777 étudiants ont intégré les 3 429m2
du nouveau pôle de formation. Pour rappel, le pôle a été construit via un
financement de la Région Pays de la Loire compétente en matière de formation et
est loué à l'agglomération Saumur Val de Loire. Cette dernière sous-loue le
site à trois entités : L'université d'Angers (474 élèves), l'Institut de
formation en soins infirmiers et aide-soignant (IFSI-IFAS) (212 élèves), et les
Compagnons du Devoir (91 élèves). De multiples formations y sont donc proposées
autour du tourisme, du patrimoine, des services à la personne, de l'écotourisme,
de l'oenotourisme, de l'hébergement, du secteur équestre, du soin et de la
taille de pierre. « Il a fallu
travailler à la création du projet pour réussir à faire cohabiter ces
différentes structures, notamment sur les espaces mutualisés, afin de répondre
aux attentes de tous et d'assurer un bon fonctionnement. Quelques semaines plus
tard, force est de constater que tout se passe bien et que les retours sont
excellents », explique Lucie Biteau, responsable du Pôle de Formation.
Faire du Saumurois un
territoire de formation
Si le bilan semble positif du point de vue des étudiants,
des équipes et des enseignants, le pôle a cependant été la cible de quelques
critiques à sa construction. « Le
projet a été pensé en 2014, lorsque j'étais président de l'agglomération. À l'époque
l'idée était d'avoir un espace dédié à la formation pour donner au Saumurois
une image de territoire de formation. À l'époque, nous n'avions pas autant d'étudiants
qu'aujourd'hui. On se retrouve donc avec un site qui n'est pas encore tout à
fait à saturation, mais presque. Il va donc nous falloir travailler à le
développer pour continuer à accueillir de nouvelles formations en Saumurois »,
explique Guy Bertin, vice-président de l'agglo en charge de la formation. Et le
président Jackie Goulet d'ajouter : « L'objectif
est d'arriver à la fin du mandat à 1 200 / 1 500 étudiants. On doit donc
adapter le site pour accueillir ce développement. Les choses ne sont pas
parfaites, mais nous sommes dorénavant dotés d'un équipement extraordinaire en
matière de formation. Il s'agit d'un bâtiment moderne et pratique qui colle aux
besoins et aux habitudes d'aujourd'hui. Si le projet avait été plus complet,
plus complexe, il aurait été plus coûteux et peut-être que nous n'aurions rien
aujourd'hui. »
De nouvelles
formations en 2022
Cette superficie quasiment à la limite n'est cependant pas
vraiment un problème au quotidien et pour le moment. « Il faut noter que les 777 étudiants ne sont pas présents tous au
même moment. Nous accueillons des formations professionnalisantes et les
formations comptent beaucoup de stages », précise Lucie Biteau. Cela
ne semble pas non plus empêcher le développement des formations, puisque deux
nouvelles formations vont venir s'ajouter au catalogue du pôle de formation à
la rentrée prochaine. Une licence professionnelle en tourisme aérien proposé
par l'ESTHUA qui se trouvait jusqu'à maintenant à Cholet. Ainsi qu'un master
vins et spiritueux qui est une création de l'université d'Angers et qui n'existait
donc pas jusqu'à maintenant. Cela représentera une quarantaine d'étudiants en 2022
et une soixantaine l'année d'après, lorsque les master1 passeront en deuxième
année. L'agglomération réfléchit également à accueillir des formations
professionnelles temporaires par le GRETA, la CCI ou des entreprises. « Les formations dispensées ici ont une
certaine saisonnalité, l'idée est donc d'occuper le site, y compris lorsque les
élèves sont en stage ou en vacances. »
Accès facilité au
sport et à la santé
Des « à-côtés », ont également été prévus en
facilitant l'accès à la santé pour les étudiants. Une infirmière est très
régulièrement présente sur le pôle pour suivre régulièrement les étudiants et
faire un bilan avec eux. Ils ont également accès à la maison de santé pour
avoir accès aux soins. « Les
étudiants ne viennent pas forcément du Saumurois, voire de France, l'idée était
donc de leur faciliter les choses pour se soigner », explique Jackie
Goulet. L'agglomération a également répondu à une demande de l'université concernant
l'accès à la pratique sportive : « Des
créneaux dédiés aux étudiants sont prévus dans plusieurs salles de la ville pour
proposer des sports aux jeunes : Badminton, self defense, cross training
et prochainement escalade et volley », poursuit le président.
Logement et
restauration comme projets
Deux points restent encore à développer : le logement
et la restauration. « Pour le
logement, nous allons prévoir dans les prochains travaux immobiliers d'intégrer
des logements de type 1 ou 2 qui répondent à cette demande et à ce public »,
précise le président. Guy Bertin souligne toutefois que « pour le moment, les étudiants ne semblent pas avoir de difficultés
à trouver un logement sur Saumur. » Concernant la restauration, le
pôle de formation est équipé de distributeurs à plusieurs endroits, d'un food
truck qui vient trois jours par semaine et de plusieurs petits espaces pour se
restaurer. Une salle est également mise à disposition entre les Ponts : « cependant, aucun élève n'y est allé
pour le moment, à voir si cela change avec l'hiver qui arrive ». L'université
et l'agglomération ont réalisé un sondage auprès des élèves pour connaitre
leurs habitudes : « Cela montre
que beaucoup rentrent chez eux, beaucoup d'autres amènent leur nourriture,
certains prennent dans les distributeurs et commerces alentour. Les habitudes
ont changé et il nous faudra penser un espace de restauration adapté à ces nouveaux
usages. Déjà Saumur est assez petite pour rentrer le midi à pied, à vélo ou en
transport en commun. Par ailleurs, cet espace de restauration devra prendre la
forme d'un lieu où l'on pourra réchauffer sa nourriture, peut être stocker sa
lunchbox… », expliquent-ils. Des pistes seront étudiées avec la
création d'une cuisine centrale pour les écoles de la ville. Ainsi qu'avec l'entreprise
à but d'emploi du dispositif Territoire Zéro Chômeur de Longue Durée qui
travaille actuellement sur un projet de restauration pour 2022 à base de plats végétariens
à 3 euros à partir de fruits et légumes dits « moches », non
calibrés, produits localement.
Une salle entre les ponts? l'intention est bonne... mais elle est ouverte de 12h à 14h, pas plus, sans aucun aménagement... l'ancienne cantine de l'école Félix Pauger... quelques tables et chaises... y a t il un micro ondes? une radio? une cafetière? apparemment non... alors déjà qu'ils n'ont pas accès à une alimentation équilibrée peu onéreuse (comme la plupart des étudiants de France qui on des restau U à 3,30€ le repas et 1€ pour les boursiers)... Je ne suis pas étonnée qu'ils n'y aillent pas... Pourquoi a-t-on laissé le restaurant du Foyer des Jeunes Travailleurs se fermer?
Il ne faut pas se vanter d'être responsable du projet ou président quand on voit qu'il n'y a aucun point de restauration prévu pour les étudiants. Qui est assez bête pour faire construire une maison et qui n'y installe pas de cuisine ? Pourquoi ne pas avoir supprimé les WC les étudiants pouvant rentrer chez eux ! Les concepteurs ont encore "merdé" comme s'exprime le président-mabobine-d'abord. En se réfugiant derrière les observations des BERTIN et consorts, on peut dire que "Si Collomb n'avait pas découvert l'Amérique, Kennedy n'aurait pas été assassiné".
Cela ne donne pas envie "un projet de restauration pour 2022 à base de plats végétariens à 3 euros à partir de fruits et légumes dits « moches », non calibrés, produits localement. Et celui qui ne veut pas manger végétarien?
L'espace Jean Rostand ne pourrait-il pas accueillir les étudiants pour déjeuner à la place de Félix Pauger ? Ce serait plus pratique .
après la formation ; a quand la déformation ?
un financement de la Région Pays de la Loire compétente en matière de formation et est loué à l'agglomération Saumur Val de Loire. Cette dernière sous-loue le site à trois entités : L'université d'Angers (474 élèves), l'Institut de formation en soins infirmiers et aide-soignant (IFSI-IFAS) (212 élèves), et les Compagnons du Devoir (91 élèves). et comme ci la région ne pouvait pas louer directement pourquoi faire simple quand c'est facile de compliquer