Réalisée auprès d'un échantillon national représentatif de 1 002 parents d'élèves du primaire et du secondaire, la seconde vague du baromètre IFOP pour SOS Éducation, qui a vocation à prendre tous les 2 ans le pouls de l'opinion des parents sur le système éducatif, s'avère riche en enseignements.
1 – Bilan de l'impact
de la crise de COVID-19 sur l'École : une aggravation de la défiance des
parents d'élèves vis-à-vis de l'institution scolaire.
Déjà sévèrement jugé en 2019, Jean-Michel Blanquer, qui sera
bientôt le ministre de l'Éducation nationale le plus stable de la Ve
République, n'a pas su convaincre les parents d'élèves. Sa gestion de la crise
sanitaire n'a pas amélioré les choses. Ainsi 56 % des parents d'élèves ont
actuellement une mauvaise opinion de Jean-Michel Blanquer, un niveau
sensiblement similaire à celui observé en juin 2019. Sur les 44 % des parents
d'élèves qui ont plutôt une bonne opinion du résident de la rue de Grenelle,
ils ne sont que 4 % à afficher avoir de lui une très bonne opinion. Mais c'est
surtout le sentiment d'aggravation de la baisse du niveau des élèves, déjà
majoritaire dans l'opinion, qui s'est considérablement renforcé au cours des
deux dernières années : 69 % des parents d'élèves partagent cette opinion, soit
6 points de plus qu'en 2019 ! Plus inquiétant, la défiance des parents d'élèves
sur la capacité du gouvernement et du ministère de l'Éducation à enrayer la
baisse du niveau des élèves. Ils sont 69 % à ne pas avoir confiance : c'est 9
points de défiance de plus qu'il y a 2 ans ! Il en est de même pour les autres
grands problèmes de l'école. Les violences à l'école, c'est 70 % des parents
qui n'ont pas confiance en nos institutions pour résoudre le problème. Et 68 %
quand il s'agit du mal être des enseignants...
2 – Le bilan très critique
des parents d'élèves sur la situation de l'École et la défiance accrue envers
nos institutions, renforcent une volonté déjà présente de réformes.
Renforcement de l'autorité et des sanctions, autonomie
accrue de l'action des équipes éducatives, plus de transparence sur les résultats
scolaires et les faits de violence par établissement... Toutes ces pistes sont
privilégiées par plus de quatre parents d'élèves sur cinq pour résoudre les
difficultés de l'École. Alors que les débats sur ces questions sont généralement
partisans, les parents d'élèves s'affranchissent de leurs préférences
politiques pour soutenir très largement ces mesures, en dehors des clivages
gauche-droite. Exemple marquant : 94 % des parents d'élèves sont favorables au
rétablissement de l'autorité des enseignants et à ce que les sanctions prévues
soient appliquées. Autre fait marquant, une majorité de parents d'élèves (57%),
tant les parents d'élèves du public que ceux du privé, contrairement au clivage
observé en 2019, sont favorables à une augmentation du budget de l'Éducation
nationale pour conduire ces réformes attendues.
3 – Face au constat
du déclin de l'enseignement scolaire et face aux difficultés de leurs enfants,
les parents affûtent leur stratégie.
Le taux de satisfaction des parents d'élèves sur leur
perception globale de l'enseignement dispensé chute quel que soit le niveau de
classe. Bien que l'enseignement de maternelle reste celui qui semble satisfaire
le mieux les parents d'élèves, il chute de 2 points par rapport à 2019.
L'élémentaire perd 5 points et le secondaire chute littéralement, 11 points de
moins pour le lycée et 10 pour le collège. Les parents s'avèrent
particulièrement critiques sur les enseignements qui y sont dispensés. Malgré
une vision générale vis-à-vis de l'Éducation nationale dégradée, 57% des
parents d'élèves seraient toutefois en capacité de dire du bien de
l'établissement de leur enfant, en particulier ceux dont l'enfant est
actuellement dans le privé (63 %, contre 55% parmi ceux dont l'enfant est dans
le public). Si le suivi des élèves reste l'élément principal pour le choix de
l'établissement de son enfant (63% des parents le choisissent), cette nouvelle
édition du baromètre a été marquée par l'augmentation significative de 2
éléments, en premier lieu les valeurs portées par l'équipe pédagogique (54%),
en progression de 14 points par rapport à 2019, et le niveau des élèves (51%)
avec une progression de 7 points par rapport à 2019. Deux critères devenus
déterminants aux yeux des parents d'élèves qui sont de plus en plus attentifs
aux conditions de la scolarité de leurs enfants. Concernant le « match »
public-privé, quand il s'agit de choisir dans quel système d'enseignement leur
enfant aura le plus de chance de réussir, 45% des parents citent le privé et 55%
le public. Néanmoins, 32% des parents d'élèves scolarisés dans le public
pensent que leur enfant aurait plus de chance de réussir dans le privé, alors
qu'à l'inverse, les parents dont les enfants sont scolarisés dans le privé ne
sont que 2% (dans le hors contrat) à 10 % (privé sous contrat) à penser qu'ils
réussiraient mieux dans le public.
Côté météo
La météo s'annonce plutôt bonne pour ce weekend. Samedi matin, le temps sera couvert du fait de la présence d'une nappe de brouillard. Nous aurons 13 degrés environ. Elle se dissipera au fil de la journée pour laisser place à une météo ensoleillée avec 24 degrés. La soirée sera clémente également avec une vingtaine de degrés.
Dimanche matin, il fera de nouveau 13 degrés, mais avec un soleil bien présent. Dans la journée le temps restera au beau fixe et le mercure montera aux alentours des 25 degrés. En soirée, 20 à 22 degrés et un ciel dégagé dans l'ensemble.
Lundi matin, il fera encore beau avec du soleil et 15 degrés. Dans la journée, le thermomètre affichera jusqu'à 30 degrés et le temps sera dégagé. Toutefois, cette forte chaleur soudaine entraînera des orages en soirée, ainsi que des pluies. Il fera encore 23 degrés en moyenne.
Samedi
Matin
Après-midi
Soir
Dimanche
Matin
Après-midi
Soir
Lundi
Matin
Après-midi
Soir
Pourtant il y a un taux de réussite extraordinaire au bac, donc doit-on comprendre que le bac a un niveau maternelle +2? Pourtant nos professeurs sont de plus en plus diplômés, est-ce que les diplômes ont remplacé la vocation? il paraît que dans le temps instit c'était BEPC+2 ans d'école normale (après un concours d'entrée) et il paraît aussi que les élèves à 12 ans passaient un truc qui s'appelait "certif" pour s'ils savaient lire, écrire, et compter, pour beaucoup c'était le cas et après ils partaient au boulot. Mais pourquoi qu'un ministre serait responsable du niveau des élèves?