Après la découverte de trois cas de Covid-19 dans une classe du collège Sainte-Anne, cette dernière avait été entièrement fermée. Le directeur Thierry Maingret, avait envoyé un courrier aux parents d'élèves lundi 25 janvier afin de proposer un dépistage massif antigénique ce vendredi, au sein du collège.
Des box ont été installés au sein de l'établissement
C'est à la suite d'un accord avec l'ARS (Agence Régionale de Santé) et l'académie qu'une classe du collège Sainte Anne avait été fermée deux jours, à la suite de trois cas positifs et de plusieurs cas contacts. Un courrier avait ensuite été envoyé à toutes les familles pour procéder à un dépistage massif pour le personnel et les élèves. Plus des deux tiers ont répondu favorablement. (notre article)
Une organisation bien rodée
Différentes mesures ont été mises en place au sein de l'établissement afin de respecter au maximum les gestes barrières, bien qu' « il y a toujours un risque », affirme Thierry Maingret. « Les classes attendent dans les rangs avant d'aller en cours, emmenés par leurs professeurs. Il y a du gel à l'entrée de chaque classe, et les élèves désinfectent leurs tables et leurs chaises avant et après chaque cours. » L'organisation de la pause déjeuner au self a également due être modifiée. « Il y a seulement 30 élèves au réfectoire, au lieu de 70 habituellement. Ils sont trois par table. » explique le directeur. « Les élèves de quatrième et de troisième mangent seuls à une table dans une autre salle, et les horaires du midi ont été allongés de 11h à 14h. »
Les deux tiers des élèves testés
« 184 jeunes et 26 adultes ont accepté de se faire tester » annonce le directeur, qui a également décidé de se faire dépister. Cela représente environ 70% de la population de l'établissement, sachant que certains adultes avaient été testés il y a peu de temps et les 22 élèves de la classe de 3è qui a été fermée n'ont pas été re-testés, même si certains pourtant le demandaient". Cette opération a été proposée par l'ARS, une « aubaine » pour Thierry Maingret, afin d' « éviter la psychose, d'anticiper, et de rassurer les familles. » Les tests se font fait classe par classe tout au long de la journée. Ils sont effectués par des infirmiers et infirmières du service académique. Après que l'attestation des parents ait été vérifiée, les élèves patientent dans le couloir avant de se faire dépister dans une pièce dédiée. Une fois le test fait, ils attendent alors les résultats, soit 15 minutes, dans une autre salle à côté, avant de rejoindre leur salle de classe si le résultat est négatif. « Si un élève est positif, il est isolé dans une salle, et on contacte la famille pour venir le chercher. » précise le directeur, « On cherche ensuite à repérer les cas contacts, notamment les élèves qui mangent toujours à la même table le midi. Ils devront par la suite se faire tester. » Quoi qu'il en soit, les élèves se montrent volontaires pour cette opération, qui permet également de les « sensibiliser ».
Bilan de la journée : 3 cas asymptomatiques
A 17h, alors que l'opération vient de se terminer, le directeur se félicite : "tout s'est parfaitement déroulé", "Au final, 3 cas positifs asymptomatiques ont été diagnostiqués. Nous avons donc contacté les parents afin qu'ils viennent les chercher et se rendent au centre Covid pour des tests PCR." Et de rajouter assez satisfait : "Cela montre la grande crédibilité de cette opération : ces jeunes étaient asymptomatiques, donc sans ce test, ils seraient probablement passés au travers et auraient pu contaminer d'autres personnes ! Les parents des élèves cas contact ont également été prévenus."