A l'occasion de la course nautique du Vendée Globe à laquelle participe V and B en tant que sponsor d'un équipage, le cofondateur, Jean-Pierre Derouet, s'est lancé le défi de faire le tour des 230 magasins franchisés de France, un périple de 4 mois. Ce vendredi 23 octobre, il était présent au V and B de Saumur - Saint-Lambert-des-Levées.
Jean-Pierre Derouet, l'animateur de réseau V and B, et Yoann Bethelet le gérant du magasin saumurois.
Ce vendredi 23 octobre 2020, Jean-Pierre Derouet cofondateur
de l'enseigne V and B, s'est rendu dans le magasin saumurois, dans la zone Ecoparc à St Lambert des Levées. Cette visite s'est faite dans le cadre d'un grand tour de France :
« Nous avons décidé de réaliser en
parallèle du Vendée Globe, auquel participe le bateau V and B – Mayenne avec à
son bord Maxime Sorel, ce tour de France des franchisés de la marque »,
explique Jean-Pierre Derouet. Il s'est donc lancé dans un périple de plus de 14
000 km, à travers plus de 230 villes et 74 départements. Il a décidé de mettre
cette tournée à profit, en apportant dans chacun des magasins des petits crayons
avec des hélices qui seront en vente dans les établissements. « Ils ont
été réalisés par des enfants de plusieurs classes. Les personnes les achètent
un minimum de 2 euros, mais versent ce qu'ils souhaitent. Les bénéfices iront
ensuite à l'association Vaincre la Mucoviscidose. À la fin de l'aventure, nous
reversons un chèque d'au moins 48 000 euros, plus selon ce que donneront
les personnes, à l'association. » Une association dont le skipper de V and B Mayenne est le
parrain national depuis plusieurs années.
Une belle rencontre
humaine
« Nous suivons
Maxime Sorel depuis maintenant 6 ans. Tout a commencé lorsqu'il est venu à la
rencontre de V and B pour proposer un partenariat. À cette époque il souhaitait
participer à la Route du Rhum, une course également mythique. Cela devait être
un partenariat pour une seule fois. Mais nous avons vraiment eu un bon feeling
avec Maxime, nous avons vraiment apprécié le bonhomme », explique
Jean-Pierre Derouet avec son franc parlé. Depuis 2014 V and B et le skipper ne
se sont pas lâchés et la marque figure toujours sur les voiles de son bateau. « C'est un garçon simple, accessible,
sincère et profondément humain. En plus d'un bon contact personnel, Maxime
correspond à l'image conviviale et de partage de l'enseigne »,
précise-t-il. Le dirigeant explique également que sans lui, il ne se serait
jamais lancé dans l'aventure de la voile : « Nous sommes des terriens, c'est vraiment pour le projet autour
de l'homme qui nous a convaincus. C'est un skipper à suivre, c'est un futur
champion j'en suis persuadé. Nous l'avons suivi sur toutes ses courses, même
aujourd'hui sur « l'Everest des mers » ? Le jour ou maxime
arrête la voile, V and B arrête aussi la voile », assure-t-il.
Échanger autour des
craintes et de l'avenir
Cette visite dans l'ensemble des magasins de la franchise
est aussi l'occasion d'échanger avec les gérants. « Nous recevons à chaque fois un super accueil, ils organisent des
visites pour nous faire découvrir le territoire, nous avons découvert une
brasserie, les plages du débarquement en Normandie… » C'est aussi une chance pour les franchisés de
rencontrer le dirigeant d'une grande chaîne : « Cela arrive très peu que les franchisés aient la chance de
rencontrer le fondateur. Cette proximité est une chance et une belle rencontre »,
assure Yoann Berthelot le gérant du magasin saumurois de Saint-Lambert-des-Levées. Ces
moments privilégiés permettent au cofondateur de revenir sur la création de l'enseigne
il y a 20 ans, quand deux amis mayennais sont « partis de rien ». L'occasion
d'échanger aussi sur ce qui fonctionne, mais aussi sur l'avenir et les
craintes. « Nous tenons à cette
proximité et à ces échanges qui ont fait la marque de fabrique de V and B »,
explique Jean-Pierre Derouet. D'autant que depuis samedi 24 octobre les bars
des V and B subissent la fermeture totale en raison du couvre-feu. Un coup dur
qui impacte notamment l'emploi des étudiants qui venaient y travailler pour les
services du soir, en particulier. la partie boutique restera tout de même ouverte ce qui permet de "sauver la mise". "Ce tour de France est une très belle expérience, mais cela est très prenant. Durant 4 mois nous sommes loin de chez nous, de nos familles. Je ne regrette pas de m'être lancé le défi, mais à mon âge je ne pense pas le refaire un jour", conclut-il.