Ce jeudi 4 juin 2020, une cinquantaine de membres du personnel hospitalier de Saumur et des membres des syndicats était présente pour un rassemblement à l'appel de l'intersyndicale CGT, FO et SUD.
Il s'agit du premier mouvement depuis le
confinement, une période de crise qui n'a pas vraiment atténué la grogne des
professionnels de la santé. « Nous
demandons, comme avant le confinement, une revalorisation des salaires, l'arrêt
de la fermeture des lits, le dégel du point d'indice qui reste fixe depuis 10
ans et enfin l'application de la prime à tous les professionnels sans exception »,
indique Eric Legland, secrétaire de l'union locale de la CGT. Pour Aurélie, une
soignante représentante syndicale SUD, la situation est inadmissible : « Durant cette période de crise chacun
a fait des efforts pour la surmonter, au sortir de celle-ci on se moque de
nous, on ne veut pas nous payer nos heures supplémentaires, certains en ont
fait plus de 200, on ne sait pas qui et combien l'on aura de cette fameuse
prime. » Pour beaucoup cette prime ne fera que diviser le personnel
soignant et n'est qu'un écran de fumée face aux problèmes de fonds.
Un retour à la "normale"
L'autre point que déplorent les professionnels du centre
hospitalier est le retour à la situation d'avant confinement. Un infirmier des
urgences témoigne : « Durant la
crise du covid, les urgences fonctionnaient plutôt bien, nous avions une
infirmière d'accueil dédiée, ce que nous réclamons depuis plus d'un an. Depuis
mardi nous observons un total retour à la « normale », nous manquons
d'infirmière d'accueil. Hier j'étais seul pour 28 patients, autant dire qu'il y
a forcément un défaut de surveillance. » Cet infirmier, qui était
plutôt optimiste au début de la crise et qui pensait que leurs revendications
avaient été entendues tombe de haut. « On
a sacrifié nos congés payés, on ne sait pas si nos heures supplémentaires vont
nous être payées, on n'aura probablement pas la prime ou pas complètement et là
on retrouve des conditions de travail plus que limite et des manques de moyens
humains criants. Sans parler du traitement des patients suspectés de Covid, il n'y a plus aucune mesures particulières puisque le service dédié a fermé. »
"On ne gère pas un hôpital comme une entreprise"
Dans les lots des manifestants, une usagère hors du monde
hospitalier qui brandit une pancarte sur laquelle on peut lire « Applaudir
les soignants ne suffit pas ». « Je
suis retraitée, je travaillais dans une banque. Il me semblait normal et
essentiel d'être là aujourd'hui. Je me sens concerné par la situation de l'hôpital,
ils ont alerté bien avant le Covid et n'ont pas été entendus, c'est inadmissible.
Il me semble que cette situation a démontré l'importance des soignants. A mon
sens on ne peut pas gérer un hôpital comme une entreprise, on ne peut penser
rentabilité », témoigne Brigitte habitante de Blou. Une position
partagée par des soignantes présentes à cette manifestation qui craignent une « privatisation du service public de
santé s'il n'y a pas de réveil de la part des décideurs. »
A tous les personnels hospitaliers de Saumur Bravo pour votre dévouement, votre courage, mais malheureusement vous allez vous faire rouler dans la farine. Les politiques, l'ARS, les gestionnaires hospitaliers se moquent bien de votre sacrifice, se qui comptent pour eux c'est leurs bien être. Ras le bol des grands discours, arrêtons le massacre de l'hôpital et du service public en général, maintenant c'est l'action qu'il faut.
Et la CFDT syndicat soit disant majoritaire est absent.nous avons l'habitude.ils endorment les salariés pour les élections et après nous ne les voyons plus.dur d etre a la fois lèche bottes et soit disant représentant du personnel.
Avant ils faisaient quoi comme travail, y soignaient pas? Y a 18% de décès sur les cas hospitalisés et 69% retour au domicile
La récompense doit etre proportionnelle à l’effort. Donc pour le personnel de l’hôpital de Mulhouse je comprends pour le personnel de l’hôpital de Saumur , il faut voir si réellement il y a avait surcharge de travail
Mais que fait SUD bordel!! Une représentante syndicale de SUD dit qu'ils ne savent pas si les heures supplémentaires vont être payées?? Une semaine plus tôt, SUD n'était pas présent à une réunion avec le DRH? Réunion où me semble t-il a justement été abordé ce sujet là ? Et où il a été longuement expliqué que les heures supplémentaires seraient payées et comment... 1h plus tard, SUD sortait un tract en se félicitant d'avoir obtenu le paiement de toutes les heures supplémentaires lors de cette réunion, alors que ce règlement était déjà acté par la direction et qu'ils n'ont rien négocié du t
Il dit des mensonges cet infirmier des urgences. Les 28 patients ce sont des passages pendant son temps de présence de 8 H à lui. Et sauf s'ils sont allés dormir, il y a en même temps 2 infirmiers et 1 voire 2 médecins présents. Et le Superdeg il sait pas calculer. Dans le Courrier de l'Ouest il est dit que le CH Saumur a accueilli 418 patients Covid et 20 décès. Comment il trouve 18 % alors que cela représente moins de 5 % ?. Et mon amie m'a bien confirmé qu'une note de la Direction est sortie depuis 10 jours pour dire que toutes les heures supplémentaires Covid seraient payées.
A Superdeg,(en télétravail espaces verts) avant ils ne faisaient rien comme tout bon fonctionnaire, ils jouaient aux cartes, faisait la sieste, sirotaient leurs cafés en attente de partir après ces longues journées à glander et comble du bonheur ils osent demander une augmentation!!! et manifester pour leurs conditions si avantageuses. Horreur le virus est arrivé ils se sont mis a travailler (panique) dommage, pour si peu de cas (20 décès) bof !!!! autrement rien a signaler.
Foutage de gueule.sud serait il aussi de mauvaise fois que vous a la cfdt ? le personnel est mal barré avec des syndicalistes comme vous. Déjà quand je travaillait a l hopital a l époque vous étiez une belle bande de fainéant a la cfdt .nos permanences étaient pipo et notre gros représentant maniait avec brio la lèche a la direction et le bien sur aux collègues .Rien n a changé formidable .dommage pour les salariés.