Bruno Le Maire, ministre de l'Economie et des Finances, Didier Guillaume, ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, et Olivier Dussopt, secrétaire d'Etat auprès de Gérald Darmanin, ministre de l'Action et des Comptes publics, ont réuni en visioconférence l'ensemble des acteurs de la filière vitivinicole française aujourd'hui lundi 11 mai.
La crise sanitaire due au virus COVID-19 touche de plein fouet le secteur de la viticulture, qui est particulièrement dépendant de secteurs fermés administrativement depuis le 15 mars 2020 et des
marchés à l'exportation. La filière avait déjà été fortement touchée par l'instauration des sanctions américaines sur les importations de vin en novembre 2019. Ce sont plus de 85 000 entreprises(exploitations, caves coopératives, négociants vinificateurs) qui sont concernés partout en France.
Les ministres ont notamment rappelé l'ensemble des mesures de soutien aux entreprises déjà mises
en place par le Gouvernement et auxquelles le secteur est pleinement éligible (fonds de solidarité, prêt garanti par l'Etat, report de cotisations sociales et d'impôts, chômage partiel…).
A l'issue de cette réunion, trois mesures de soutien exceptionnelles et spécifiques au secteur pour assurer la stabilité du marché et la poursuite de leur activité ont été annoncées :
- des exonérations de cotisations sociales pour les TPE et PME les plus en difficulté ;
- un dispositif de distillation de crise à hauteur de 140 millions d'euros ;
- une relance de notre demande d'un fonds de compensation au niveau européen.
Les ministres ont insisté sur le fait que le plan proposé est une 1ère étape et qu'il y aura une clause de revoyure organisée dans les prochaines semaines pour renforcer le plan si nécessaire, notamment via une aide supplémentaire aux distilleries.
Tiens on refait le coup de l'impôt sécheresse de 1976 . On donne de l'argent à une profession qui n'est pas dans le besoin. Combien coûte une bouteille de champigny?
Les viticulteurs sont toujours demandeurs auprès de l'Etat : sécheresse en été, gel en hiver, inondations, vents...mais ils ont leur chais bien rempli de récoltes anciennes, le prix de leurs bouteilles ne baisse jamais. Par contre, les maraîchers perdent TOUT ils n'ont pas la possibilité de vendre leur réserve !
Commentaire à la con ..comme d habitude . Dès qu on parle des vignerons ou agriculteurs , c est toujours pareil ... Venez passer une semaine dans les exploitations ,venez prendre connaissance des ventes ,des chiffres et des bilans vous verrez si c est ça mérite vos commentaires ..
Bien que MARTINEZ réponde très "courtoisement", il doit reconnaître que le confinement correspondait à une période calme pour les vignerons : la vigne au printemps est à peine en bourgeon, il n'y a pas eu de gel, l'hiver a été doux....où est le problème ? Les chais sont pleins de l'ancienne vendange et la vente reprend !!