Le jeudi 23 mai dernier,
la préfète d'Indre-et-Loire, Corinne Ozechowski, recevait Sébastien David, vigneron à
Saint-Nicolas-de-Bourgueil. Elle lui a accordé un sursis et une nouvelle
analyse pour sa cuvée.
La préfecture d'Indre-et-Loire, qui ne s'était pas exprimé depuis le vendredi 10 mai dernier, date de l'audience qui se tenait au tribunal administratif d'Orléans, a accordé au vigneron saint-nicolaisien un sursis quant au sort de sa cuvée COEF 2016. Pour rappel, elle était menacée de destruction après une analyse de la DGCGRF, la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (relire notre article).
Une nouvelle analyse qui tranchera définitivement
La préfète du 37 a donc demandé à ce qu'une nouvelle contre-analyse soit effectuée sur un nouvel échantillon de la cuvée de Sébastien David, afin de vérifier le taux d'acidité volatile des bouteilles du vigneron. Deux issues sont donc possibles : si le taux d'acidité s'avère trop élevé, comme lors de la première analyse de la DGCGRF, l'arrêté préfectoral ordonnant la destruction de la cuvée sera maintenu et Sébastien David sera sommé de détruire sa cuvée. En revanche, si le taux d'acidité se révèle être inférieur au taux maximum autorisé, comme lors de la contre-analyse réclamée par Sébastien David, l'arrêté sera alors suspendu et la cuvée sera sauvée.
Une petite victoire pour le producteur et sa cuvée, qui obtiennent un sursis et un nouvel espoir. Le verdict final sera donné en fin de semaine prochaine, comme cela était déjà prévu à la suite de la dernière audience.