Depuis plusieurs mois, la Ville de Saumur avait comme projet de réaliser un parc photovoltaïque de 10 hectares sur l'ancienne déchèterie du Chemin Vert. Un projet considérablement ralenti lié à des exigences de l'ABF (Architecte de Bâtiments de France).
Avoir une ville riche en patrimoine, c'est superbe pour les habitants qui regorgent d'histoires à raconter, mais cela instaure aussi des règles voir des contraintes à respecter, imposées notamment par l'ABF (Architecte des Bâtiments de France), dont le rôle est làde faire appliquer les règles en matière de respect du patrimoine.
Le débat sur le photovoltaïque va t-il prendre forme ?
Le débat qui règne donc entre l'ABF et la Ville est de savoir si ce projet de parc photovoltaïque au Chemin Vert en lieu et place de l'ancienne déchèterie, porte atteinte au patrimoine de la Ville et respecte les conditions d'urbanisme délivrées par l'ABF. En effet, en Conseil Municipal de ce 14 décembre dernier, certains élus de la Ville de Saumur se verraient bien mettre du photovoltaïque sur l'ensemble des bâtiments publics, habitacles ou zones d'activités. Jackie Goulet, Maire de Saumur, a relaté que "partout où l'on pourrait le faire, si c'est en accord avec les règles de l'urbanisme", "tout sera mis en oeuvre pour pouvoir le réaliser."
La complexité des ABF fait prendre du retard.
Le problème qui persiste est le fait que les Bâtiments de France augmentent considérablement les durées administratives et font prendre des retards importants, que ce soit dans la construction des panneaux photovoltaïques. Néanmoins, selon un compte rendu plus général de l'AVAP (Aire de mise en Valeur de l'Architecture et du Patrimoine)*, il est possible de construire des panneaux photovoltaïques sur une ancienne déchèterie, et Jackie Goulet; veut "aller jusqu'au bout de ce projet" qu'il "compte donc le réaliser". L'avenir dira s'il a été entendu.
*L'Aire de Mise en Valeur de l'Architecture et du Patrimoine (AVAP) a pour objet de promouvoir la mise en valeur du patrimoine bâti et des espaces dans le respect du développement durable. Elle est fondée sur un diagnostic architectural, patrimonial et environnemental, prenant en compte les orientations du projet d'aménagement et de développement durables du plan local d'urbanisme, afin de garantir la qualité architecturale des constructions existantes et à venir ainsi que l'aménagement des espaces. C'est une servitude d'utilité publique qui se substitue aux périmètres de protection des monuments historiques et aux sites inscrits. Son document graphique fait apparaître le périmètre de l'aire, une typologie des constructions, les immeubles protégés, bâtis ou non, dont la conservation est imposée et le cas échéant les conditions spéciales relatives à l'implantation, à la morphologie et aux dimensions des constructions.
Bravo ! C'est aller dans le bon sens !
Normalement si une decharge est suffisament jolie pour etre a cote de monuments historique ,des panneaux solaire ca devrai aller . y a pas grand chose a faire sur des terrains comme ca .
" Monsieur Goulet, bien qu'ancien agent EDF, ne connait apparemment pas tous les dangers du photovoltaïque !
Nous lui avions rappelé lors d'une réunion, l'an dernier, mais l'édile avait éludé en croyant montrer du pragmatisme face à des élucubrations d'irresponsables ...
D'autres, responsables, lui démontre l'incongruité de son projet !
Tant mieux !
Quant aux citoyens, responsables, qui veulent avoir un avis motivé sur la question, je leur propose une lecture de ce texte :
c est encore un organisme privé qui va exploiter le site et vendre de l électricité à EDF et s en mettre plein les poches sur le dos des consommateurs. s i l est vrai que l on ne peut être contre les Energies renouvelables celles ci devraient être sous le contrôle des services nationalisés afin de limiter les bénéfices de ces sociétés privées
Je ne partage pas l’analyse de Zolla. Effectivement comme toute industrie, il y a des déchets à prévoir et à traiter. Il faut un jour se lancer et diversifier ses sources de production. Le nucléaire a été une formidable avancée à son époque pour se libérer du charbon et du pétrole.Aujourd’hui il faut évoluer et tester d’autres sources, sans pour cela les subventionner à tout va. L’obligation d’achat à prix fort du kw/h photovoltaïque (comme éolien) a été imposé par les libéraux et lobbyistes, à charge du gouvernement d’annuler cette obligation. Tout comme la loi NOME qui oblige EDF à vendre à
Réponse à Nostromo : L'éolien ou le solaire ne permettent pas de se passer ni du nucléaire, ni du charbon, ni du pétrole, ni encore moins du gaz car ce sont des productions aléatoires et intermittentes alors que le réseau et les consommateurs ont besoin de productions linéaires et stables !