Suite aux intoxications au métham sodium en octobre dernier dans la vallée de l'Authion, l'AMAP La Goutte d'Eau, de Brain sur l'Authion, avec le soutien de la Sauvegarde de l'Anjou, France Nature Environnement et le Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l'Ouest, organise une soirée information – débat à CORNE, le mardi 20 novembre.
En octobre 2018, 70 personnes ont été intoxiquées par du metham sodium , fumigant utilisé par les producteurs de mâche, sur les communes de Brain sur l'Authion et de Mazé-Milon. Celles-ci faisaient suite à d'autres intoxications les années précédentes dans le Finistère et en Loire Atlantique. Le 5 novembre 2018, l'ANSES a annoncé « avoir notifié aux industriels son intention de retirer l'ensemble des autorisations de mise sur le marché pour les produits à base de métam-sodium ».
La Sauvegarde de l'Anjou a porté plainte contre X auprès du tribunal d'Angers pour demander l'identification des personnes responsables du mauvais épandage. De nombreux particuliers ont aussi porté plainte. Ces intoxications ont profondément choqué les riverains voisins des champs de mâche dans lesquels ce gaz toxique est soit pulvérisé, soit introduit dans le sol.
Soirée-débat le mardi 20 novembre à Corné
Afin de répondre aux questions que se posent les habitants de la vallée de l'Authion, l'AMAP « la goutte d'eau » de Brain sur l'Authion propose une soirée d'information et de débat le mardi 20 novembre à la salle Sequoia à Corné (49). A cette soirée-débat, participeront également la Sauvegarde de l'Anjou, France Nature Environnement et le Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l'Ouest. François VEILLERETTE (Générations Futures) et Florence DENIER – PASQUIER (France Nature Environnement) y prendront la parole.
Infos pratiques : Mardi 20 novembre à 20h30, salle Séquoia à Corné. Entrée libre et gratuite
Que des intervenants impartiaux. Et ils vous diront en bonus qu’il ne faut plus manger de viande...
Après le glyphosate, le métam-sodium ou le chlordécone, un nouveau pesticide pourrait être pointé du doigt : le chlorpyriphos. Utilisé depuis une cinquantaine d'années, son autorisation a été renouvelée dans les années 1990, aux États-Unis et dans l'Union européenne, sur la base d'une étude jugée aujourd'hui biaisée, selon une nouvelle étude parue ce vendredi dans la revue scientifique Environnemental Health.
" La majorité des agences réglementaires le considèrent comme pas ou peu toxique pour le développement du cerveau, alors que de nombreuses études indépendantes indiquent que les enfan