La suite du film « Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu », intitulé « Qu'est-ce qu'on a encore fait au Bon Dieu », se tournera en partie dans le Saumurois, mais aussi dans le Chinonais. Afin de promouvoir son territoire, l'AOC Chinon a d'ailleurs mis la main au portefeuille en déboursant pas moins de 12 000 euros pour placer ses vins dans le film.
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Une partie du tournage « Qu'est-ce qu'on a encore fait au Bon Dieu ? » aura lieu au mois de mai 2018 à Chenonceaux, Chinon et Saumur (relire notre article). Dans ce film comportant quelques scènes de gueuleton, l'AOC Chinon a eu le réflexe « placement de produit », cette technique de publicité qui utilise la mise en avant d'un produit dans différents supports, généralement dans les films. Si l'impact ne sera sans doute pas le même que pour une Aston Martin dans un James Bond, l'investissement peut valoir le coup pour le territoire Chinonais.
12 000 euros pour promouvoir le ChinonaisAprès 4 mois d'âpres discussions, le président de l'appellation, Francis Jourdan, et ses collègues vignerons ont obtenu un contrat pour placer des vins de l'AOC Chinon dans le film de Philippe de Chauveron. Ces tractations avec l'équipe commerciale de « Qu'est-ce qu'on a encore fait au Bon Dieu ? » ont abouti sur un accord autour d'une somme de 12 000 euros, qui devrait être cofinancée par l'AOC Chinon, la Ville de Chinon et la communauté de communes Chinon, Vienne et Loire (1).
Combien de bouteilles et quelle visibilité ?
Pour placer des bouteilles et assurer la promotion du Chinon à l'écran, le premier montant évoqué était de 75 000 euros. Une somme beaucoup trop élevée pour le syndicat... « Un montant énorme, nous n'avions pas de moyens à y consacrer », reconnaît un vigneron dans les colonnes de La Nouvelle République. L'appellation chinonaise doit désormais attendre le tournage du mois prochain pour savoir le nombre de bouteilles à l'écran et leur visibilité dans les scènes. Dans tous les cas, tous les domaines auront leur mot à dire : « Il n'est pas question de mettre tel ou tel domaine, nous avons joué collectif », explique un viticulteur de Cravant-les-Coteaux dans les colonnes du quotidien tourangeau. Un autre membre du syndicat d'ajouter : « Il s'agissait d'éviter qu'ils mettent une bouteille de Bordeaux ou de je ne sais quelle appellation ».
(1) Plus précisément, l'AOC de Chinon a validé le principe d'un ticket d'entrée fixé à 12 000 euros.